Pourquoi j’ai faim ? Synthèse du chap.1 : Quelle faim ?

Dessin-de-Galland--debut-du-20eme-siecle-_.jpgNotes et commentaires sur le livre de Marie Thirion “Pourquoi j’ai faim”, édité chez Ablin Michel en 2013.
Le livre du Dr. Thirion me fascine par son manque de scienficité, son arrogance et son manque flagrant de sources. Mais il y a des passages intéressants, et j’ai envie de les isoler. Tentative de synthèse.
En romain ou en image : citations mots à mots du livre.
En italique : mes synthèses et commentaires.
 Chapitre 1 : La faim, quelle faim ? 
p.21 La faim est une pulsion ; l’appetit est un équilibre. Entre les deux, des apprentissages.
Signaux connus de la faim : gargouillements abdominaux, contraction désagréable de l’estomac, tête qui flotte, impression de malaise imminent, envie puissante de trouver à manger. 
 

p.22  Thirion part sur une étymologie du mot “faim” liée à la déeesse Fama… d’après mes vérifications, elle affabule. Manque de sérieux intellectuel flagrant. 
Elle dit aussi juste qu’on n’est jamais en carence grave ou hypoglycémie ” à moins d’un mois de jeûne absolu”. Je ne comprends pas comment c’est possible, j’ai déjà vu quelqu’un faire un malaise d’hypoglycémie, sans jeuner un mois… Je pense qu’elle force le trait, là encore.
 
p.23 
La suite va détailler des mots liés à la faim. 
Tout d’abord, les faims historiques
Famine : étymologiquement “la petite faim”, faim permanente d’une population. Quand la faim ne peut même plus se dire. On peut préciser avec trois autres mots modernes :
    Dénutrition : carence quantitative généralisée.
    Malnutrition : carence de tel ou tel nutriment spécifiquement.  La malnutrition en protéïnes frappe les enfants en pays défavorisés.
    Inanition : épuisement de l’organisme par carence généralisée prolongée. Précède de peu la mort.
 
p.25 Notre imaginaire de famine nous fait paniquer si aucune nourriture n’est possible d’ici une dizaine d’heures : peur de manquer.
Manger, c’est à la fois se nourrir et se souvenir. Imaginaire violent lié à la faim . Estomac qui crie famine, fringale d’enfer, crêver de faim…
 
Thirion cite aussi l’expression “Avoir la dalle”, et le lie à la dalle du cimetière, peur de mourir…. Mais une vérification rapide ne pousse à penser que c’est n’importe quoi, cette dalle n’a rien à voir et elle raconte ce qui l’arrange. 
 
Elle avance ensuite l’hypothèse personnelle que dans les pays  où il existe de la malnutrition, l’imaginaire alimentaire parle de plaisir et de convivialité. Ce serait plutôt le maternage traditionnel européén qui créerait la souffrance. 
 
Fringale : faim mauvaise, perte de contrôle (originellement, folie s’emparant des chevaux mourant de faim). Compulsion alimentaire.
Disette : faim chronique. Disparu dans notre “société de pléthore alimentaire” (jolie expression.) La disette reste active pour tout ce qui pourrait manger : les idées, les mots, les livres…
 
Faims paniques : Certains personnes vivent sur un mode violent les appels du corps. En fin de matinée par exemple, la peur est soudain de mourir de sa faim. Certains testeront leur glycémie d’une piqure au bout du doigt. Chacque jour cela se répète. Rien ne les calme, sinon une prise alimentaire même symbolique. 
A suivre !
 

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Bonus :
Faimvallier : gros mangeur (Poitou).
Mâche-dru : personne qui mange trop vite. Se baffre ?

 

Lien vers la synthèse de l’intro du livre.

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